Dans le cadre du Printemps des Poètes 2023, l’office de tourisme organise un concours pour les artistes du vers.
Le concours de poésie est terminé. Merci à tous pour votre participation ! Pour découvrir les grands gagnants, cliquez ici.
tous à vos plumes
Pour vous, les mots sont synonymes de mélodie et vous maniez la plume comme personne ? Tentez votre chance au concours de poésie du printemps et gagnez votre activité offerte à Bandol. En bonus : vos textes seront lus et appréciés par des écrivains professionnels.

- Quoi : concours de poésie
- Thème : « Frontières »
- Quand : du 1er au 31 Mars
- Catégories : enfants, adolescents, adultes
- A gagner : 2 chèques loisirs d’une valeur de 50€ et 1 chèque restaurant d’une valeur de 60€
- Où déposer mon poème : à l’Office de Tourisme, 3 Allées Alfred Vivien
Le thème « frontières »
Texte écrit par Sophie Nauleau et repris du site www.printempsdespoetes.com.
« Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire. Jusqu’à ce que la tragédie guerrière s’abatte sur l’Ukraine. Que l’histoire des frontières, des conflits et des territoires, revienne cadenasser nos consciences. Tourmenter nos esprits.
Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiée. Il en est même que l’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie. C’est cet au-delà des frontières qu’il est temps de questionner, ce monde qui rassemble, étonne, dépayse, plus qu’il ne sépare. Ces limites qu’il nous faut constamment repousser. Ce danger qu’il nous faut conjurer.
D’antan à aujourd’hui, et à demain déjà. La peur et l’émotion qu’éprouvait Jean Genet au passage des frontières. La savante malice de Gilles Lapouge : « les frontières, je les aime et je les déteste ». La longueur de vue de Michel Butor qui, ayant le goût des lieux-dits, vivait volontairement « À l’écart » ou « À la frontière », expliquant : « Traverser les frontières m’aide à voir ». Allons donc y voir, plus loin que les paroles, les démarcations et les pensées toutes faites, là où les mots ouvrent l’espace. Outrepassent les pointillés des cartes. Là où l’être et l’âme en mouvement l’emportent sur l’à-plat des planisphères. »
Pour en savoir plus sur le Printemps des Poètes 2023, cliquez ici :